C’est plus de 800 kilomètres qui séparent la province du Nouveau-Brunswick à la ville de Repentigny. Cependant, ce n’est pas cela qui empêche Pierrette et Jean-Luc de faire le voyage pour venir voir les meilleurs joueurs juniors depuis 2016.
Habituellement, lorsqu’on associe sport et Nouveau-Brunswick, on parle davantage du hockey que du tennis. Néanmoins, autant Pierrette que Jean-Luc n’ont jamais aimé le regarder : « Le hockey c’est un sport rude où les joueurs cherchent à se faire mal. On aime le tennis parce que c’est un beau sport propre, les joueurs se respectent entre eux. »
Même s’ils ont appris à aimer le tennis grâce à Boris Becker et John McEnroe, les néo-brunswickois ont adoré découvrir de jeunes talents Canadiens dans les trois dernières années. De ceux-ci, ils retiennent les parcours de Denis Shapovalov et de Félix Auger-Aliassime : « Même s’ils étaient jeunes, ils étaient beau à voir jouer! Du beau tennis de qualité. »
Rappelons ici que les compatriotes avaient entre 15 et 17 ans lors de leur venue aux Internationaux junior Bamque Nationale de Repentigny.
En plus de la qualité des joueuses et joueurs présents chaque année, le couple soulevait plusieurs éléments qui les faisaient revenir année après année : « Le jeu est solide, la nourriture ne coûte pas cher, les gens sont sympathiques et on parlait avec des gens de la Gaspésie tantôt! »
En ce qui concerne les joueurs de cette année autant chez les filles que chez les garçons, les premières têtes de série font partie du top 25 junior mondial. Cette année n’échappe pas à la règle, car la compétition est encore relevée.
Outre la Coupe Rogers et le US Open, c’est le tournoi le plus relevé dans le nord-est de l’Amérique du Nord et ils viennent à Repentigny pour une raison fort simple : « C’est gratuit! Pour le niveau de jeu, et la proximité et la vue qu’on a sur l’action, ça nous satisfait amplement! En plus New York, ça commence à faire un peu loin », dit Jean-Luc amusé.
À chaque jour depuis 3 ans, Jean-Luc et Pierrette s’installent toujours de la même façon, et pas besoin de loges : « À chaque jour, on va se percher en haut des estrades, on installe notre parapluie contre la structure de métal comme ça, on est protégé du vent, du soleil et de la pluie. On a la meilleure vue! », dit Jean-Luc.
« Comme on est en haut, on peut se tourner et voir le match sur le court #2 », ajoute Pierrette avec son rire contagieux.
Le duo prévoit faire la route pour profiter de leur accès privilégié aux vedettes de demain encore longtemps.
Article par : David Brosseau